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Octobre 2025

LE POINT DE VUE DU CIO

Voir Xi, Modi et Poutine côte à côte aux côtés des dirigeants de 21 autres pays asiatiques lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, tenu au début du mois dans la ville chinoise de Tianjin, a constitué un signal fort adressé aux États-Unis : une coalition anti-Trump est en train de se constituer dans cette partie du monde, menée par la Chine. Il était encore plus symbolique de voir les dirigeants chinois et indiens discuter ensemble, étant donné que les deux pays entretiennent des relations tendues depuis des décennies. Le fait que Trump ait imposé un tarif douanier de 50 % sur les exportations indiennes vers les États-Unis (à l’exception notable des produits pharmaceutiques, essentiels au système de santé américain) a été largement perçu en Inde comme une revanche pour ne pas lui avoir permis de s’attribuer le mérite – et peut-être un prix Nobel de la paix – pour avoir mis fin à la guerre de quatre jours qui avait éclaté entre l’Inde et le Pakistan en mai.

Une deuxième vague d’hostilités contre l’Inde n’a pas arrangé les choses : cette fois, il s’agissait d’imposer des frais de 100 000 USD sur toute demande de visa H1B, la seule voie permettant aux consultants informatiques indiens de travailler sur site pour leurs clients de Wall Street. Sur les 283 000 visas H1B attribués par les États-Unis à des ressortissants étrangers en 2024, 71 % concernaient des Indiens. L’industrie informatique représente environ 8 % du PIB indien. L’affrontement entre l’Inde et les États-Unis est d’autant plus sérieux que Trump veut obliger l’Inde à supprimer tous les droits de douane sur les produits agricoles américains, notamment le soja. C’est un point de blocage absolu pour Modi, car l’agriculture emploie 40 % de la population active indienne, soit environ 250 millions de personnes, qui figurent souvent parmi les plus pauvres du pays.

Dans le même temps, la Chine et l’Inde ont plus que jamais besoin l’une de l’autre : la Chine a désespérément besoin de nouveaux marchés de consommation pour relancer son secteur industriel, tandis que l’Inde a cruellement besoin des technologies chinoises pour moderniser ses outils de production et accélérer son développement. Les futurs livres d’histoire pourraient bien décrire un jour l’hostilité soudaine de Trump envers l’Inde comme une erreur géopolitique majeure.

En Chine, les exportations d’aimants de terres rares ont repris, avec 6 146 tonnes d’aimants permanents expédiées en août, soit une hausse de 10,2 % par rapport à juillet, mais les exportations vers les États-Unis n’ont atteint que 590 tonnes, en baisse de 5 %. L’Europe, le Japon et l’Inde en ont été les principaux bénéficiaires. Les entreprises étrangères qui importent ces aimants doivent désormais obtenir des licences du gouvernement chinois et préciser l’usage qui en sera fait. Même si Pékin ne publie plus de statistiques détaillées, la rumeur veut que les exportations d’antimoine et de germanium – utilisés dans la fabrication de matériel militaire – aient cessé. Sur les 141 demandes de licence d’exportation déposées par les membres de la Chambre de commerce de l’Union européenne en Chine pour acheter des aimants permanents chinois, seules 21 ont été acceptées à ce jour. Les aimants de terres rares restent de loin l’atout le plus puissant du gouvernement chinois face aux sanctions internationales. Pour rappel, la Chine contrôle 90 % du marché mondial des terres rares raffinées, utilisées dans des secteurs allant des microprocesseurs à tous types de véhicules, en passant par l’électroménager et les missiles guidés.

L’amélioration du sentiment sur les marchés chinois au cours des deux derniers mois a largement été déclenchée par la riposte réussie de Xi face aux politiques tarifaires de Trump. Ce sentiment positif a été encore renforcé en septembre par la présentation par Alibaba de sa nouvelle technologie d’intelligence artificielle et de son grand modèle de langage « Qwen », ainsi que par son projet d’investir « bien plus » que les 380 milliards de RMB déjà prévus pour 2025-2027. Les priorités sont l’IA, les infrastructures cloud et l’expansion internationale, avec l’ouverture prochaine de centres de données Alibaba aux Pays-Bas, au Brésil et en France.

Sur le plan matériel, on se souvient qu’en août, Jensen Huang, le PDG de Nvidia, avait convaincu Trump d’autoriser la vente de GPU d’intelligence artificielle H20 à la Chine, une annonce rapidement suivie d’une directive chinoise demandant aux entreprises locales d’arrêter d’acheter des puces Nvidia pour des raisons de sécurité nationale. Si Pékin a fermé la porte à Nvidia, c’est parce que les puces Ascend 910B de Huawei, produites localement par SMIC, semblent suffisamment puissantes pour remplacer les H20. En septembre, on a appris qu’une entreprise chinoise, Yuliangsheng, avait réussi à développer la première machine de lithographie chinoise à ultraviolet profond (DUV) capable de produire des puces avancées de 5 nanomètres, testée actuellement dans l’usine SMIC de Shanghai. Si cela est confirmé, il s’agirait d’une avancée critique dans la quête de la Chine pour une autonomie technologique totale. Jusqu’ici, la seule entreprise au monde capable de fabriquer des machines de lithographie DUV et EUV (ultraviolet extrême) est ASML, aux Pays-Bas. Et bien entendu, les États-Unis ont interdit à ASML de vendre ses équipements DUV et EUV à toute fonderie qui en ferait bénéficier des clients chinois. Ces deux événements expliquent le fort optimisme actuel entourant l’IA et la production de semi-conducteurs en Chine.

Les marchés coréens et taïwanais ont suivi la même tendance, enregistrant eux aussi de solides performances en septembre. En Corée, il convient de souligner une amélioration significative de la gouvernance d’entreprise, grâce aux réformes mises en œuvre par le nouveau président de gauche, Lee Jae-myung, qui avait promis de porter l’indice Kospi à 5 000 points (contre environ 3 450 actuellement). Les entreprises coréennes sont désormais fortement incitées à verser des dividendes plus élevés (la Corée avait toujours eu le plus faible ratio de distribution d’Asie) grâce à des allègements fiscaux. Une fois la réforme adoptée par le Parlement, plus le taux de distribution des dividendes sera élevé, plus le taux d’imposition des sociétés cotées et de leurs actionnaires sera faible. Les sociétés cotées ont également un intérêt accru à annuler les actions rachetées sur le marché, une mesure dont on espère que les régulateurs chinois s’inspireront un jour.

Ailleurs en Asie du Sud-Est, le climat est morose. L’Indonésie a connu des émeutes dans tout le pays, le nouveau président Prabowo flirtant de plus en plus avec l’autoritarisme et les abus de pouvoir. Aux Philippines, la population est descendue dans la rue pour protester contre une affaire de corruption impliquant le gouvernement et un parlementaire. Enfin, la Thaïlande a de nouveau vu son gouvernement s’effondrer, après la destitution réussie de son Premier ministre. Le paysage politique thaïlandais reste aussi opaque qu’il l’a toujours été. Il est regrettable de constater que ces trois pays se sont révélés être de grandes déceptions sur le plan de l’investissement. Nous sommes heureux de ne pas y être exposés.

COMMENTAIRE DU GERANT

Performances mensuelles

Le secteur des technologies de l’information est en pleine effervescence ces derniers temps, les méga-capitalisations étant en tête du peloton. En Corée, Samsung Electronics est de retour sur le devant de la scène, notamment après que Nvidia a officiellement validé ses puces mémoire à large bande passante (HBM3), permettant ainsi à Samsung d’intégrer la chaîne d’approvisionnement en mémoire de Nvidia, jusqu’ici essentiellement dominée par SK Hynix. Samsung Electronics a gagné jusqu’à 20,4 % en septembre, tandis que SK Hynix a progressé de 29,2 %.

À Taïwan, TSMC est à nouveau le principal bénéficiaire de l’augmentation des investissements des grandes entreprises mondiales de l’IA, puisque la majorité des puces développées par Nvidia, Alphabet, Oracle ou Apple finissent par être fabriquées par TSMC. Son cours de bourse a progressé de 12,5 % en septembre.

Dans le domaine des batteries, la Commission nationale du développement et de la réforme de Chine (NDRC), qui supervise la planification de l’État, a annoncé que le pays doublera sa capacité de stockage d’énergie pour atteindre 180 GW d’ici fin 2027, avec 35 milliards de dollars d’investissements. Cette décision a fait bondir de 31,3 % le cours de CATL, coté à Shenzhen et auquel nous sommes exposés. Basée dans le Fujian, CATL est le plus grand fabricant de batteries au monde.

Concernant le secteur pharmaceutique, il y a eu une certaine confusion autour de la décision de Trump d’appliquer une taxe de 100 % sur tous les médicaments de marque fabriqués par des entreprises étrangères n’ayant pas d’activités aux États-Unis. Les médicaments génériques non marqués, les principes actifs pharmaceutiques et les médicaments développés à l’étranger par des fabricants sous contrat, notamment en Chine et en Inde, ne semblent pas concernés. Mais nous savons tous que les réglementations de Trump peuvent changer du jour au lendemain. Wuxi Apptec, le principal CDMO (Contract Development and Manufacturing Organisation) chinois pour les médicaments chimiques, auquel nous sommes exposés, a gagné 8,1 % en septembre, tandis qu’Akeso, en négociation avancée avec AstraZeneca pour céder sous licence un de ses médicaments propriétaires, a perdu 9,3 %. Son concurrent plus important, Hengrui Pharmaceutical, qui dispose également d’un portefeuille de médicaments innovants prêts à être licenciés et auquel nous sommes également exposés, a gagné 16,5 % en septembre.

Un autre moteur majeur du marché en septembre a été le prix de l’or, auquel nous sommes directement exposés via nos investissements dans Zijin Mining, société minière de cuivre et d’or, et Zhaojin Mining, exclusivement spécialisée dans l’or. Les deux entreprises ont récemment très bien performé, progressant respectivement de 27,4 % et 29,7 % en septembre, alors que le prix de l’or atteignait 3 800 USD l’once. Zijin Mining a également fait la une la semaine dernière en introduisant sur la bourse de Hong Kong ses mines d’or à l’étranger, via la deuxième plus grosse introduction en bourse du monde cette année (la première étant CATL, également à Hong Kong). Le cours de Zijin Gold International a bondi de 68,5 % lors de son premier jour de cotation. En tant qu’actionnaires de Zijin Mining, nous avons reçu une allocation d’actions de Zijin Gold International.

 

PORTEFEUILLE CHINE

La valeur nette d’inventaire par action de La Française JKC China Equity a augmenté de 10.9% en septembre, alors que l’indice MSCI China gagnait 9,3%.

La position de trésorerie du fonds s’élevait à 4.2% à la fin du mois.

Les meilleures performances du fonds ce mois-ci ont été réalisées par Alibaba (+53,0 %), Baidu (+49,0 %), Zhejiang Sanhua Intelligent Controls (+40,6 %), CATL (+31,3 %) et Zhaojin Mining (+29,7 %). Les moins bonnes performances ont été enregistrées par Meitu (-21,2 %), Suzhou TFC Optical (-15,5 %), Akeso (-9,3 %), China Life (-8,0 %) et Damai Entertainment (-7,8 %).

Au cours du mois, nous avons introduit dans le portefeuille SMIC, le plus grand fabricant de semi-conducteurs de Chine, tout en augmentant notre exposition à JD Health, JD.com, Meituan et Wuxi Apptec. Nous avons réduit notre exposition à BYD, Bank of China et China Merchant Bank, et nous sommes sortis de China Resources Land et Pop Mart.

PORTEFEUILLE ASIE

La valeur nette d’inventaire par action de La Française JKC Asia Equity a augmenté de 9.3% en septembre, tandis que l’indice MSCI Asia ex-Japan a gagné 6.6%.

La position de trésorerie du fonds s’élevait à 2.0% à la fin du mois.

Les meilleures performances du fonds ce mois-ci ont été réalisées par Alibaba (+53,0 %), CATL (+31,3 %), Zhaojin Mining (+29,7 %), SK Hynix (+29,2 %) et Samsung Electronics (+20,4 %). Les moins bonnes performances ont été enregistrées par Meitu (-21,2 %), Rainbow Children’s Medicare (-9,7 %), Akeso (-9,3 %), Mediatek (-4,0 %) et ICICI (-3,6 %).

Au cours du mois, nous avons introduit dans le portefeuille Polycab, le plus grand fabricant de câbles électriques d’Inde, ainsi que Suzhou TFC, le fabricant chinois de modules de communication optique qui fait partie de la chaîne d’approvisionnement de Nvidia. Nous avons également augmenté notre exposition à Alibaba, Wuxi Apptec, Samsung Electronics et Rainbow Children’s Medicare. Nous avons réduit notre exposition à Hong Kong Exchange et nous sommes sortis de BYD, China Resources Land et China Construction Bank.

FAITS MARQUANTS ESG DU MOIS

Début septembre, l’Autorité monétaire de Hong Kong (HKMA) a présenté une version actualisée du projet de taxonomie de Hong Kong pour la finance durable. Cette taxonomie constitue un cadre de classification visant à définir et catégoriser les activités économiques durables sur le plan environnemental, dans l’objectif ultime d’orienter les capitaux vers ces domaines. Une proposition clé du projet consiste à élargir le champ de la taxonomie afin d’inclure les activités de transition, ainsi que de nouveaux secteurs et activités spécifiques. Dans le cadre de la nouvelle initiative dite « Phase 2A », le champ de la taxonomie sera étendu à deux secteurs supplémentaires : la fabrication et les technologies de l’information et de la communication. En outre, 13 nouvelles catégories d’activités seront ajoutées, telles que la transmission et la distribution d’électricité, les systèmes de chauffage et de refroidissement urbains, et les infrastructures de transport à faible émission de carbone.

À la mi-septembre, Paul Atkins, président de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, a émis un avertissement indiquant que la SEC pourrait réexaminer ses règles actuelles. Ces règles permettent actuellement aux entreprises étrangères de soumettre leurs états financiers selon les normes internationales d’information financière (IFRS). Ce possible réexamen découle de la création de la Fondation IFRS et de son soutien au Conseil international des normes de durabilité (ISSB). Les propos d’Atkins constituent la dernière étape d’une série d’initiatives entreprises par la SEC depuis le début de l’administration Trump, toutes visant à contrer les demandes mondiales croissantes en matière de durabilité des entreprises et d’obligations de reporting climatique.

Deux grands organismes de normalisation, l’Organisation internationale de normalisation (ISO) et le Greenhouse Gas Protocol (GHG Protocol), ont annoncé le lancement d’un nouveau partenariat stratégique inédit. L’objectif principal de cette collaboration est d’unifier les normes mondiales utilisées pour mesurer et déclarer les émissions de gaz à effet de serre (GES). Selon l’ISO et le GHG Protocol, ce partenariat a été formé pour répondre à un obstacle majeur à l’action climatique : la fragmentation des normes et politiques existantes. En créant un « langage » mondial harmonisé pour la comptabilisation des émissions, cette initiative vise à simplifier les processus de conformité pour les entreprises, à accroître la cohérence pour les décideurs publics et, en définitive, à réduire le fardeau global lié à la mesure et au reporting des émissions de GES.

Fin septembre, la Chine a annoncé une nouvelle série d’objectifs de Contribution Déterminée au niveau National (NDC) lors du Sommet des Nations unies sur le climat. Le point le plus marquant est que le pays s’est fixé pour la première fois un objectif absolu de réduction de ses émissions de GES de 7 % à 10 % par rapport au pic, et ce d’ici 2035. Le président Xi a également présenté d’autres engagements pour le pays, dont un plan visant à porter la part des énergies non fossiles dans la consommation énergétique totale à plus de 30 % et à multiplier par plus de six la capacité installée en éolien et solaire par rapport aux niveaux de 2020, faisant de la Chine l’un des rares pays qui continuent à accélérer leurs efforts contre le changement climatique.

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